De Samuel Beckett
Cette pîèce sera reporté sur la prochaine saison. La date ne sera connu que lors de la présentation de cette nouvelle saison..
Partir de Beckett :
« j’ai commencé d’écrire godot pour me détendre, pour fuir l’horrible prose que j’écrivais à l’époque… ».
Si « En attendant Godot » reste donc une oeuvre qui, depuis sa création, a toujours fait parler d’elle et qui continue encore aujourd’hui de passer, dès que l’on parle de théâtre, pour un monument incontournable, la monter, la montrer, demande sans doute une part d’inconscience tant elle repose sur peu d’éléments certains, palpables, tant elle semble mystérieuse, diaphane et volatile, sans jamais paraître pour autant légère, creuse, vide.
Toujours Beckett :
« je ne sais pas plus sur cette pièce que celui qui arrive à la lire avec attention… ».
Reste peut-être enfin à monter Godot, à plonger dans sa substance, pour l’éprouver, la découvrir, la deviner, faire le voyage pour savoir « après » pourquoi on l’a fait.
Alors, partir à l’aventure parce qu’on en a parlé comme d’une contrée sauvage et infinie, bien résolu cependant à la respecter, la comprendre.
Aucune mise en scène autre que celle proposée par les didascalies, les notes d’auteur : « il rentre, s’arrête, se retourne » etc.
Faire juste ce que Beckett demande, jeu des acteurs, décor, costumes, même si on ne sait pas tout de suite pourquoi on le fait.
Se perdre avec confiance, trouver dans le doute.
Encore Beckett :
« je ne sais pas qui est godot. je ne sais même pas, surtout pas, s’il existe… ».
Croire en lui.
Cie Les vagabonds
Mise en scène Francis Azéma
Avec Denis Rey, Francis Azéma, Alain Dumas, Juan Alvarez, Adrien Boisset
Lumières Ludovic Lafforgue, Adrien Poussou
Durée < 2h30 avec entracte
APPEL A VOTRE savoir-vivre : ne vous inscrivez que si vous êtes sûr de venir, les places sont réservées et en plus à un tarif préférentiel .
De plus je tiens à honorer mes engagements en nombre de personnes vis-à-vis du théâtre.
« Attention les absences de dernière minutes seront pénalisées »